wwf_panda_logo.jpg
Source: WWF Canada (World Wildlife Fund Canada)

Ralentir la vitesse des navires : bon point de départ pour les baleines noires

Des mesures de protection permanentes et significatives additionnelles sont requises pour remédier au déclin de cette population vulnérable

TORONTO, Aug. 11, 2017 (GLOBE NEWSWIRE) -- La déclaration suivante de David Miller, président et chef de la direction du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada), fait suite à la déclaration des ministres Garneau et LeBlanc sur la prise de mesures visant la mortalité des baleines dans le golfe du Saint-Laurent :

« Le WWF-Canada accueille avec satisfaction l'annonce du gouvernement du Canada quant aux mesures pour ralentir la vitesse des bateaux qui naviguent dans les aires fréquentées par les baleines noires de l'Atlantique Nord. Il s’agit d’une première étape importante. Cependant, ces mesures temporaires ne sont pas suffisantes pour inverser le déclin observé chez ces baleines.

Nous devons garantir des mesures de protection permanentes pour l'habitat essentiel des baleines noires de l'Atlantique Nord et d’autres espèces marines vulnérables, telles que des aires marines protégées dans les zones déjà identifiées par les spécialistes et les instances gouvernementales. Nous savons qu'Ottawa envisage de créer une zone de protection marine (ZPM) pour le chenal Laurentien, une aire fréquentée par cette population. Toutefois, les mesures proposées par le gouvernement permettraient l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière, ainsi que des explosions sismiques, dans 80 % de la zone. Ces activités menacent les baleines et les autres espèces, sans compter de potentiels déversements d’hydrocarbures qui seraient catastrophiques pour le milieu. 

Nous avons également besoin de comprendre pourquoi les collisions avec les navires et l'enchevêtrement dans du matériel de pêche a contribué à la soudaine augmentation de la mortalité de baleines cette année. L'été 2017 a été le témoin du décès de 12 baleines sur une population estimée à seulement 500 individus. Le manque de nourriture ou encore un empoisonnement causé par des substances toxiques risque d'affaiblir et de désorienter les baleines, les rendant plus vulnérables aux collisions avec les navires et les équipements de pêche. Une meilleure compréhension de la situation nous permettra de prendre des mesures adéquates fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles. »

Veuillez noter que Sophie Paradis, directrice pour le Québec du WWF-Canada, est disponible pour des entrevues en français.

À propos du WWF-Canada 
Le WWF propose des solutions aux grands défis de conservation qui nous tiennent tous à cœur. Nous menons des projets dans des lieux uniques et de grande valeur environnementale afin que la nature, les espèces et les communautés puissent cohabiter en toute harmonie. wwf.ca/fr 
 
Pour plus de renseignements 
Laurence Cayer-Desrosiers | Spécialiste communications et évènements, WWF-Canada
514-703-2409 | lcdesrosiers@wwfcanada.org